Hier à l’Ehpad des Nymphéas à Pacé, les résidents avaient choisi de réfléchir ensemble aux problématiques liées à la fin de vie et au droit de vivre et de mourir dans la dignité…Un débat d’actualité !

Dans un premier temps nous nous sommes questionnés sur l’expression de  » fin de vie » : à quoi fait-elle référence ? Est-ce un euphémisme pour ne pas employer le mot mort ? Le vieillissement, la décrépitude font-ils partie de ce qu’on nomme la « fin de vie » ? Nous nous sommes ainsi rendu compte que chacun avait des représentations très différences de ce que comprend la fin de vie.

Dans un second temps, nous avons fait un état des lieux de ce qu’autorise la loi en France, et à l’étranger. Nous avons également distingué les directives anticipées, des dernières volontés, le suicide assisté de l’euthanasie passive ou active.

Enfin, nous avons discuté de la possibilité de faire évoluer ou non la loi en France sur ce sujet. Chacun devrait-il être libre de choisir sa façon de mourir ? Sous quelles conditions ? Est-ce une affaire personnelle ou publique ? L’Etat devrait-il légaliser le suicide assisté ou encore l’euthanasie ? Au contraire, son but n’est-il pas de préserver la vie humaine ? Quels sont les risques et les dérives qui pourraient avoir lieu ? Ne devrait-on pas davantage réfléchir eu « bien vieillir » qu’au « bien mourir » ?

Les réflexions d’André Comte-Sponville, François Galichet et Marie de Hennezel sur ce sujet sont venus nourrir notre discussion.

Un échange passionnant, qui nous a fait prendre conscience de toute la complexité du sujet.

Catégories : Actualités

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